Atteint d'un cancer, Takeda n'a plus que six mois à vivre. Désespéré, il décide de s'épargner une lente agonie. Mais au moment où il s'apprête à mettre fin à ses jours, le téléphone sonne. La police lui annonce avoir retrouvé le corps de sa fille, Sawako, disparue quatorze ans auparavant. Au Japon, la prescription pour un meurtre est fixée à quinze ans. Pour Takeda, tout se résume maintenant à six mois... six mois à vivre, six mois pour retrouver le tueur et le faire condamner... Après tant d'années d'incertitude, de silence et d'obscurité, le lien familial renaît. On trouve derrière Seizon Life un duo artistique de grand talent : Nobuyuki Fukimoto et Kaiji Kawaguchi. C'est en 1979 que le premier fait ses débuts dans le magazine Gekkan Shonen Champion avec Yoroshiku Junjô Taishô. Mais c'est avec Akagi et Tobaku Mokushiroku Kaiji, ses titres phares, que son nom traverse les frontières. À travers ses oeuvres, il aime exposer des gens ordinaires face à des drames et des situations difficiles pour mieux faire ressortir ce qui peut se cacher en chacun de nous. La carrière de Kaiji Kawaguchi est lancée en 1968 avec Yo ga aketara. Ses oeuvres les plus connues sont Actor, Spirit of the Sun, Eagle et Jipang. Des récits souvent historiques où le Japon est traité sous bien des angles différents. Les deux auteurs ont d'ailleurs eu l'occasion de travailler ensemble sur un autre projet intitulé Kokuhaku - Confession. Avec Seizon Life, ils nous livrent une histoire aussi déchirante que poignante au travers de la quête de justice d'un père de famille. Une série qui va souligner le besoin de rédemption de cet homme qui n'a jamais été réellement présent pour ses proches.