Japon, 1649. Les partisans de l'Empereur et ceux du Shôgun s'affrontent dans une guerre sans merci autour d'un manuscrit : Les Chroniques secrètes des Yagyû. Ce dernier contient des secrets capables de faire trembler le shôgunat des Tokugawa qui règne sur le pays depuis plus de trente ans. Yagyû Jûbei, un escrimeur légendaire, a pour mission de trouver ce manuscrit et d'empêcher ainsi le Japon de sombrer dans une guerre civile. On ne présente plus Jiro Taniguchi, cet artiste dont le nom s'est rapidement répandu à travers le monde. Avec un catalogue d'oeuvres incroyable, le mangaka a su marquer l'esprit de bon nombre de lecteurs. Le Gourmet Solitaire, Le Sommet des Dieux ou Le journal de mon père ne sont qu'une infime partie de sa bibliographie. Mais dans ce florilège de titres inoubliables, l'auteur a aussi proposé des oeuvres sortant du cadre qu'il propose habituellement. C'est le cas avec Kaze no Sho, réalisé conjointement avec Kan Furuyama. Ce one shot nous plonge à une période charnière du Japon qui s'apprête à connaître de nombreux troubles. Se concentrant sur le célèbre samouraï Yagyû Jûbei, Kaze no Sho est un récit richement documenté, qui suscite une réflexion sur l'un des conflits politiques majeurs de l'histoire du Japon, tout en faisant la part belle à l'action, grâce à ce guerrier qui a inspiré tant de récits.